Marche…ou brève n°8

Nuit calme à San Honra.

Départ 8h00 beau temps, soleil. La sortie de Porto est très longue, la ville est très étalée vers l’aéroport. Ce n’est pas désagréable, c’est samedi (peu de circulation) et de bon matin c’est calme !
Par contre beaucoup de pèlerins de toutes sortes : les Jacquets avec leur coquille étaient de sortie, qui en tongs, qui sac à dos à 20kg, qui petit sac avec des ficelles mais tous suivant la signalétique européenne, la flèche jaune en direction de St Jacques.

À partir de Gião on retrouve le chemin ancien (que du plaisir) mais le pavé de 15×15 est fatiguant pour les genoux et me voilà arrivé à Vairo.

C’est 13h00 il y a un très beau monastère qui accueille les pèlerins (j’aurais dû m’y poser). Je continue et ne trouve pas l’albergue suivante « Casa de Laura ». Je franchis le pont de Avé

La campagne est belle, bien entretenue, ça sent bon. Des paniers avec oranges et couteaux pour les pèlerins sont accrochés aux portes des maisons.

Panier d’oranges pour les pèlerins

Je passe devant Quinta do Aros (tourisme rural) dans la cour de l’auberge BM, Audi et Porsche Cayenne (chambre à 55€, je ne pose pas mon sac)…Étonnant.

Et c’est comme ça que j’arrive à Sao Pedro do Rates 9h30 après être parti de Porto et 36km au compteur.

L’albergue est super, l’hospitalier au top : pas le temps de finir mon « Boa tarde » que je suis débarrassé de mon sac et me retrouve un verre de vraie citronnade à la main et elle est bonne ! Encore une fois quelle gentillesse.

A Sao Pedro de Rates il y a une très belle église baroque du XVIIIème avec 6 chapelles comprenant 6 statues représentant les douleurs, la 7eme étant dans le chœur.
Ma journée n’est pas finie, je n’ai pas 3€ en poche. Je vais chercher des sous au DAB du village : pas de chance il est vide. Je me rabats vers la boulangerie du coin espérant acheter avec ma carte bleue un gâteau de Pâques à 20€ pour qu’on me rende la monnaie. Finalement le jeune client après moi me propose d’aller en voiture au village à côté. OK.

On fait 6km : panique car je me dis que s’il me dépose et continue son chemin, j’en ai pour 1h30 pour revenir à l’albergue. Mais non, il me ramène et n’a accepté ni monnaie pour l’essence, ni bière.

La fraternité humaine n’est pas un vain mot ici. Merci l’ami.

21 avril, jour de Pâques. Départ 9h15 beau temps chaud et beaucoup de soleil.
Petit dej à la boulangerie : les gâteaux de Pâques s’arrachent.
Faux départ. Les pattes sont fatiguées, la tête aussi semble-t-il ! Après une 1/2h de marche, une voiture s’arrête, on me dit que je ne suis pas dans la bonne direction. Retour à la boulangerie et suite du chemin vers St Jacques sur la bonne voie.

Belle balade, belle campagne, pas de bruits c’est jour férié, les coucous chantent, les autres oiseaux aussi.

Dans les villages les femmes préparent la fête de Pâques en dressant des parterres de fleurs devant l’entrée des maisons.

La com sur Santiago commence à se faire plus dense : « 208km », flèches jaunes plus nombreuses, « Attention, Pèlerins »…

Traversée de Pedra Furada. Là Alexandrina distribue des gâteaux aux pèlerins au bord de la route…C’est amical.


Arrivée sur Barcelinhos. 4h45 pour 18km
Arrêt à l’albergue Amigos de Montanha.
La longue balade d’hier a fatigué les genoux : demain sera jour de repos.

Vue sur la ville depuis la chambrée

Barcelos est de l’autre côté du pont. La ville est très liée aux pèlerins et au chemin de St Jacques. Son pont était le passage obligé du pèlerin.

Un arrêt s’impose pour prendre le temps de visiter, de flâner sur les berges du Rio Cávado, une escale repos. J’en ai bien besoin.

Voir le palais des comtes ravagé en 1755 par le tremblement de terre de Lisbonne,

Le Palais ducal et la tour féodale de Barcelos

L’église Bom Jesus de 1700 : très beau contraste entre granit sombre et plâtre typique de l’architecture de la région.

Le coq : encore une légende étroitement lié au pèlerinage vers St Jacques, légende qui donne au Portugal l’un de ses plus importants emblèmes

Voir peut-être le musée de la poterie, manger une francesinha et une laranjînhas…

Francesinha, sorte de « croque-madame ou croque-monsieur »
nappé de sauce à la tomate et porto : que du bon !

Toute une journée sans sa maison sur le dos : que du bonheur !

Le 25 avril, la brève n°9.

2 thoughts on “Marche…ou brève n°8

  1. A Barcelos à gauche du pont, un moulin en état de marche, avec ou sans coquille ?
    A droite sur les mur du fort, une horloge ? En quel matériau sont les signes (blanc) plaqués sur les murs ? Et puis la mention de murs de » plâtre » protégé par quoi ? Cela fait des églises très élégantes…
    POur ND, je ne sais que penser… Pour St Sernin de Toulouse, la couverture a été refaite comme au xiieme alors que certains auraient voulu comme elle était en l’état : Viollet le Duc. ND: du bois, dis-tu ? Faut-il refaire une flêche aussi haute ? Faut-il renforcer la croisée du transept…La voûte sexpartite telle qu’elle est.. Les arcs-boutants bravo ont joué à plein leur rôle mais il a fallu consolider les façades Nord et Sud contenant les roses…curieuse de savoir quel fut le départ de feu…Quel boulot et quel chantier futur ! Prendre du repos avant d’arriver car il te faudra retrouver les genoux marins accordés à la souplesse des voiles Bises Bises courage tu es à 2 doigts de l’arrivée. L

  2. Bonsoir Marc,

    Que cette journée de repos a du te faire du bien. Tu nous impressionnes. Bon courage pour la reprise. De grosses bises, A dans trois jours.

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