Transat : les épisodes précédents sont à dérouler jusqu’au 1er octobre et la position de Jasmin sur la page SPOT.
Depuis l’arrivée sur les côtes antillaises, les langues se délient. Ils avaient des clichés plein la tête et ils ont tous été rincés par la terrible réalité. Petit catalogue des idées reçues.
Ils sont partis de Brest sous le crachin breton, rêvant de soleil et de rhum pour l’arrivée sous les cocotiers. Ils ont trouvé la pluie, certes plus chaude mais qui mouille ! Les grains succèdent aux bourrasques depuis des semaines et le bateau est en permanence humide, dehors autant que dedans, tout comme l’équipage. Douche à volonté à la barre ! Maigre consolation : ils n’ont donc pas manqué d’eau douce, hantise des marins au long cours.
Mais impossible de bronzer avec un temps pareil : ils vont rentrer blancs comme neige et auront du mal à justifier une si longue absence je pense. Tout ça pour ça !
Au départ du voyage ils craignaient le Gascogne, réputé pour ses sautes d’humeur et ses fortes colères d’automne. Ils ont presque sorti les rames pour avancer un peu plus vite tant était faible le vent et l’océan presque lisse !
Mais sous les alizés, qu’on déclare vents doux et porteurs, la mer était hachée et imprévisible et la tempête tropicale a déchiré le spi, abîmé le balcon avant (il empêche de tomber à l’eau) et la grand voile s’est en partie décousue. « Le bonheur est sur la mer ! ».
Du coup à peine arrivé Rolland est déjà rentré car plus belle est la vie auprès de Katy.
Maryse, elle, n’a pas même pu essayer son hamac vu le temps et s’apprête à fêter son anniversaire à Paris le 26, au chaud dans les bras de François…qui jubile. Mi hombre, mi soleil !
Du discret Philippe on se sait rien…sinon le soulagement de sa petite femme. Et Ludovic a déjà le projet de collecter sur un site les photos de tous.
Julie a été de loin la plus futée, qui est descendue aux Canaries.
Quant à Pierre et au Capitaine Marcus, ils espèrent retrouver enfin leur souris (les seules tolérées à bord) ! Patience : c’est pour la fin de semaine.
En résumé, partir pour une transat est tout sauf reposant et offre peu de changements entre le départ et l’arrivée. Promiscuité, humidité et activités sont les 3 mamelles de l’aventure. Vraiment super non ?
Questions : pourquoi sont-ils partis ? Pour quoi sont-ils partis ?
C’est vrai que la vie est belle auprès de ma blonde, mais elle n’en est pas moins humide. J’ai du quitter précipitamment le soleil des Antilles (si si, il y en avait aussi) pour patauger dans les plâtres mouillés de Paris: le premier coup de fil en fin de traversée était un appel au secours, depuis Paris. A croire que les fuites attendent toujours qu’on ait le dos tourné … c’est la dure loi de la vie.
Quand à la description « cauchemardesque » qu’essaye de nous donner Flo., je crois qu’elle vise à dissuader le trop plein de candidats pour le retour, que notre périple ne va pas manquer de provoquer. En fait, les quelques petites ondées que nous avons eues n’étaient là que pour nous éviter un excès de soleil (pas bon pour la peau, le soleil) et donner un peu de sel à l’aventure … en nous arrosant d’eau douce. Mais bon, c’est agréable de voir que depuis Paris, on est considérés comme des héros qui ont bravé les éléments hostiles 🙂
Et surtout, un grand merci à Marcus et son équipe familiale, qui nous ont permis de réaliser ce rêve. La préparation était parfaite, les cales pleines de bonnes choses, le bateau solide et bien conçu: une transat dans ces conditions, wahouhhh !!! C’est pas une petite tempête tropicale qui va nous gâcher le plaisir.
Bravo pour cette belle traversée ! il ne peut y avoir de déception mais que de la joie d’avoir réalisé une telle expédition qui s’est finalement bien déroulée. Je suis impressionnée par la distance parcourue ! Flo je sais que vous allez les rejoindre très vite alors embrassez les chaleureusement pour moi.
Aline depuis la Provence
bon, je ne pensais pas que ce serait si « inconfortable » ; dire qu’ Hugo s’est inscrit pour le retour … réputé moins agréable que l’aller … j’ose même pas imaginer la traversée !! bon, les filles arrivent, telles des rayons de soleil … alors ça va sécher à bord ! bises à tous les membres de l’équipage
ISA
Merci pour ces dernières nouvelles et désolés pour les avaries …
Heureusement l’arrivée de leurs « souris » va chasser l’humidité sur le bateau… et réchauffer, entre autre, le coeur du Capitaine Marcus et de son frère !!!
Bon voyage Flo, nous sentons et comprenons ton impatience…
Bises de nous deux.