Ils sont donc partis depuis hier  vers 11h.

Le point de 3h02 ce matin donne une vitesse du bateau à 5 noeuds, vent de travers de 7 à 10 noeuds qui pousse les marins. Vive le spi !

Pas de grosse dépression en vue pour les jours à venir ; peu ou même très peu de vent -mais dans le bon sens dans l’ensemble- plus frais jeudi car venant du nord ; des vagues entre 1,3m et 1,8m de creux maximum. Une vraie promenade de santé pour marins pépères.

Courage : plus que 1090MN.

Voilà déjà 4 jours qu’ils sont arrivés mais Hugo pour sa part est déjà rentré en France, la tête pleine de souvenirs et de belles images dont voici les premières

2 hommes dans un bateau – Départ de St Martin le 1er mai

Hugo assure les arrières…

Grand pêcheur devant l’Eternel

14 mai : le mousse a 24 ans. Bon anniversaire !

Mer d’huile et « pétole » le 8 mai dernier

A Horta (Açores) les traces des navigateurs sur les quais de la marina

Chez Peter, le légendaire troquet de Horta, rendez-vous de tous les marins

Vrai repas pour carnivore sevré

Au final trois semaines de voile très agréable pour les marins malgré la fatigue des quarts. Gageons que le mousse reviendra.

Quant au Capitaine il repart le 31 mai vers Gibraltar. A suivre.

Nos 2 marins poursuivent leur voyage retour. Regardez où est Jasmin sur le lien SPOT (plus de détails en cliquant sur le petit bateau). 

Ci-dessous petit résumé des infos disponibles.

Mais pour rêver encore un peu lisez donc ci-dessous les derniers billets concernant notre balade antillaise ainsi que les brèves (cliquer).

Marina Horta : le but du voyage, enfin ! Ils sont arrivés vers 19h30 heure locale (-2h de Paris)

Court appel du Capitaine . Les premières nouvelles de  vive voix depuis 3 semaines pour me dire que tout  allait bien, qu’il s’était bien mieux régalé qu’à la transat aller car le vent était plus régulier et moins  fort, la mer moins hachée.

Par contre rapidement la température était devenue fraîche et ils avaient gardé pull et ciré. Ils rêvaient  tous les deux d’une longue douche chaude.

Alors laissons les marins se reposer. D’autres nouvelles et des photos très bientôt.

18h. Reçu par SMS le message suivant :

« Allo la terre.

Ouf on a évité l’accident : une  baleine grosse comme Jasmin est venue respirer à 1m sur le tribord sans prévenir. Ça a fait pas mal de remous !

Il est urgent d’arriver  : plus de bière, plus de coca. Avons été sobres : il reste un réservoir d’eau. 5noeuds de vent. »

Ce matin à 7h30 GMT il restait à peine 150 milles pour toucher terre ! Peut-on se risquer à donner l’heure d’arrivée demain ? Hypothèse basse à 4,5noeuds, disons dans l’après-midi, à partir de 17h. Hypothèse haute à 5noeuds, à partir de 14h. A suivre.

Avec si peu de distance à parcourir a-t-on encore le temps de terminer les trois derniers chapitres du polar en cours ? De faire une dernière sieste réparatrice et tranquille tant l’impatience est grande d’arriver ? De sortir le fil de traîne afin de pêcher un thon ou un maquereau (ça va changer de la dorade coryphène…mais le problème du manque de beurre évoqué il y a 2j reste entier !) ?

Car il va falloir bientôt sortir de sa torpeur et penser à rentrer les voiles, prévoir les aussières, attacher les pare-battage…

Ça sent le port, marins !

Mais je crains qu’à bord ça sente aussi…