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Comme d’autres colonies elle surplombe la mer. La ville moderne plus haute encore que la vallée dite « des temples »où sont disséminées de nombreuses ruines de l’époque grecque dont le magnifique temple de la Concorde.

Une des pièces maîtresses du site.

Fort de ses 38 colonnes il fut construit en 430 avant JC et n’a pratiquement pas subi d’altérations bien qu’étant devenu basilique chrétienne au VIème siècle.

Il est devenu le logo de l’UNESCO.

Belle statue d’Hercule de taille conséquente devant le temple de la Concorde

Autre temple passionnant, celui de Jupiter qui était un des plus vastes du monde grec 112m x 56m. Il n’en reste plus que les fondations et l’autel monumental qui lui faisait face.

Au musée archéologique on peut voir un des atlantes qui soutenaient le toit du temple de Jupiter : haut de 7 m il impressionne le visiteur.

Temple de Castor et Pollux ou Dioscuri qui surplombe les beaux jardins de la Kolymbethra.

Temple de Dioscuri avec en fond la ville moderne.

Reposante et fraîche plongée dans les luxuriants Giardini de la Kolymbethra, sis dans le creux d’un cours d’eau à sec. Ils abritent toutes sortes d’agrumes et bien d’autres plantes, et sont entretenus par une association de passionnés.

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Nous avons quitté Marina di Ragusa (au sud-est de l’île) vendredi 13 mai avec du vent – des rafales jusqu’à 32 nœuds parfois ! – mais du beau temps frais. La pêche à la traîne n’a rien donné encore une fois…dommage !

Le Capitaine a tout de suite retrouvé ses vieux réflexes de marin et le mousse, sa place à bord.

Belle escale à Syracuse, où nous avons retrouvé de bons amis australiens rencontrés au Maroc en 2011, puis à Catane.

Des détails et photos suivent (il y a tant à dire que j’ai du mal à fournir bien que la carte SIM de la tablette qui nous alimente en wifi soit tout à fait efficace et pratique !).

Mais lisez plutôt les articles sur nos premières visites de cette île magnifique (ci-dessous).

A l’ouest de l’île, Sélinunte, une ville grecque fondée en 628 avant JC, ayant compté jusqu’à 100000 habitants nous a fortement impressionnés. Son nom vient du grec « selinon », qui signifie céleri, plante qui abonde dans la campagne alentour.

Bâtie sur un promontoire dominant la mer et à l’époque entourée par deux fleuves, elle compte encore de magnifiques temples dont ci-dessous le temple E relevé en 1958 et remarquablement conservé.

Malheureusement beaucoup de temples se sont effondrés en 1693 lors d’un mémorable tremblement de terre mais il est intéressant de voir l’étendue du site et le tracé des rues dans le site.

Restes du temple F sur leur soubassement de pierre

Propylée (entrée à colonnes) du temple de la Malophoros et sa splendeur reconstituée ci-dessous…

Autre curiosité, à quelques km de là : la carrière d’où les gigantesques colonnes étaient extraites, à la main bien sûr, dans un calcaire assez tendre, puis transportées sur le site…

Il faudrait un site entier pour vous montrer tout mais vous pouvez déjà apprécier avec nous la balade.

La villa, maison de campagne de Marcus Horellius Maximianus (haut dignitaire sous le règne de Dioclétien 286- 305 après JC) présente de magnifiques mosaïques (3535m² tout de même !) d’une fraîcheur et d’une modernité étonnantes pour certaines d’entre elles.

Tout une faune exotique y figure, souvenir d’un bestiaire aujourd’hui disparu en Afrique du Nord.

Des thermes, une basilique, une galerie immense, une salle de gym (voir les 10 filles ci-dessus)…elle recelait tout le confort !

Au XII siècle, un glissement de terrain  l’a ensevelie et durant 700 ans elles est restée protégée…jusqu’en 1950 où des fouilles ont commencé.

La grande galerie autour de l’atrium 

Classée au Patrimoine Mondial par l’Unesco.

Merci de ne pas lécher l’écran !

et puis pour faire bonne mesure les plats « maison » du bord (Le thon vient du marché mais nous espérons pécher !)

Le travail de la terre est une vieille tradition en Sicile (Caltagirone en est encore le symbole) mais les magnifiques musées archéologiques d’Agrigente et Gela témoignent à profusion de ce riche passé artistique.

Tête votive et son moule