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Pendant une semaine nous avons arpenté la baie de Naples depuis l’île de Procida avec des amis qui avaient loué 3 bateaux. Nous étions 34 en tout sur les bateaux.
Nous étions arrivés deux jours avant et en avons profité pour visiter cette petite île à l’ouest de Naples.
La surprise est de taille lorsqu’on passe au pied du piton rocheux qui garde la ville et surplombe la mer
On mouille dans la baie au delà du petit port réservé aux pêcheurs, face au vieux village Les petites maisons colorées, imbriquées les unes dans les autres, sont superbes au soleil…
Le bar, centre de la vie du village dans le film, est devenu célèbre…
Procida : l’île du cinéma.
« Le facteur« (il postino) Film qui raconte un épisode de la vie de Néruda en exil, fut tourné en partie sur les quais de ce petit port ainsi que sur une des plages de l’île. Avec Philippe Noiret (Pablo Neruda) et Massimo Troisi (le facteur).
D’autres films ont vu le jour ici notamment « Le talentueux Mr Ripley » avec Matt Damon, remake de Plein Soleil (1960), film de René Clément avec Alain Delon, Maurice Ronet et Marie Laforêt, une nouvelle adaptation du roman homonyme de Patricia Highsmith.
Après Procida c’est Capri qui nous attendait.
Bref passage à la marina pour monter par le funiculaire voir le coeur de la ville : beaucoup trop de touristes, multiples boutiques de luxe, certes dans un lacis de petites rues mais de notre point de vue, sans grand intérêt.
Beau point de vue cependant…
Capri a sans doute d’autres richesses à faire découvrir mais nous n’avons pas eu assez de temps pour les voir.
Le soir nuit au mouillage devant les falaises sauvages qui bordent l’île à l’est.
Mais « Capri c’est fini, je ne crois pas que j’y retournerai un jour… »
En effet départ le lundi vers Amalfi et ses falaises de calcaire. En chemin pose déjeuner (à bord)… à Positano bien sûr, accrochée elle aussi à ses rochers !
Amalfi fut dès le Xème siècle une république indépendante battant monnaie et dominant le trafic maritime. Elle fut la première à avoir des fabriques de papier en Europe. De nombreux moulins à papier en témoignent même s’ils ne fabriquent plus aujourd’hui.
Curiosités et découvertes :
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- Sans commentaire…
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- Les citrons d’Amalfi qui donnent le fameux « limoncello »
Duomo Sant’ Andrea, patron d’Amalfi
Mardi cap sur Sorrente de l’autre côté de la péninsule, dans la baie de Naples. Les plages sont privées : on nous interdit de débarquer. On ne verra rien de la ville du coup !
Le soir nous avons prévu de fêter l’anniversaire de l’Amiral de la flotte : les équipages rivalisent d’idées pour le dessert qui sera partagé à la nuit tombée sur la plage… qu’on rejoint en catimini avec les annexes comme des voleurs.
Jasmin apporte un magnifique gâteau au chocolat pour 34 personnes et les bougies « pirates » qui vont avec.
Le lendemain à l’aube départ vers Castellammare di Stabia pour aller visiter Herculanum et Pompéi.
La vie s’est arrêtée en 79 après JC lors de l’éruption du Vésuve, détruisant aussi trois autres villes : Stabia, Oplontis et Boscoreale.
Une plongée dans l’Histoire empreinte d’émotion et de tragédie, mêlant raffinement et vie de travail.
(Lire le passionnant ouvrage de l’historien spécialiste de la Rome antique, Robert Etienne « Pompéi »)
Le forum, au coeur de la vie de la cité
La basilique avec des statues de bonze d’artistes contemporains.
Taverne avec son comptoir. Des jarres remplies d’huile, vin, olives ou anchois… attendaient le chaland.
Les rues avec les traces des roues des chariots et les plots pour traverser à sec
Raffinement des maisons patriciennes aux fresques peintes sur les murs, le fameux rouge pompéien
Une visite passionnante tant il y a à découvrir sur ce site. Mais nous y reviendrons sans doute pour finir la découverte d’autres lieux.
Herculanum est aussi très intéressante bien que peu de vestiges aient pu être vraiment mis à jour étant ensevelis sous la lave et non sous la cendre comme à Pompéi.
Des réserves de trouvailles…
Une visite passionnante autant qu’émouvante.
Le lendemain direction l’île d’Ischia à la voile avec au milieu du trajet une belle averse qui nous a fait grelotter sous les parkas !
Nous avons laissés les marins le samedi après un mémorable concours de miss suivi d’un apéro-ponton le vendredi soir : ils reprenaient un ferry vers Naples et l’avion le dimanche matin.
Bye bye Artevoile : à l’année prochaine ?
Mais lisez donc les articles relatant nos visites sur la Sicile et le sud de l’Italie (ci-dessous).
