Les oiseaux.
À lire le titre vous avez déjà un frisson n’est-ce pas ?
Un soupçon de mémoire fait jaillir dans votre tête les images des dizaines de corbeaux et de mouettes qui piquent vers le groupe d’enfants courant sur la route, ou attaquent la maison d’Annie Hayworth, l’institutrice… Le film d’Hitchcock nous effraie encore quarante ans après… Bon, j’exagère quelque peu mais il faut dire qu’ici des dizaines et des dizaines de goélands se regroupent volontiers le soir sur les quais ou les pontons peu fréquentés et attendent. Quoi ? C’est difficile à dire… Il suffit que l’un d’eux s’envole pour que les autres décollent aussitôt, dans un concert de piaillements stridents, traçant dans le ciel de vastes courbes sans but. Ces gros oiseaux sont suffisamment grands et forts pour blesser un humain et, même si je ne les ai jamais vus attaquer quelqu’un, je n’aime pas les voir en clan.