Les enfants des autres.

Autre chose à relever au sujet des enfants.

Lorsqu’ils arrivent au port, leur première initiative est d’aller explorer les alentours en quête de compagnons de jeux. Peu importe qu’ils parlent ou non le français : le langage du jeu est universel.

C’est ainsi qu’on a vu passer ici ou là les gamins des divers bateaux tant de notre ponton que des pontons voisins. Avec une moyenne de trois enfants par bateaux, il y avait foule !

Des petites filles ont fini par s’installer dans un coin avec leurs Barbies.

D’autres, adolescentes, ont commencé une séance de gymnastique ou de danse tandis que les garçons faisaient de longues parties de console à l’intérieur des catamarans ou se baladaient mutuellement dans les carrioles de service du bout du ponton, au risque de « verser » dans le port.

Mais le plus amusant a été de voir les parents à la recherche de leurs rejetons. Cela a conduit les adultes à se fréquenter avec plus ou moins d’assiduité en fonction du degré d’affinité des enfants.

– Vous n’avez pas vu Baptiste ?

– Marion n’est pas chez vous par hasard ?

– Je te laisse Martin : on part faire des courses….

– Antoine, tu mets pas le bazar chez Carole : ok ?

Moralité :

• Les enfants des uns sont bien chez les autres !
• Les parents laissent faire, ravis de souffler un peu mais…à charge de revanche.
• Les adultes se rencontrent aussi avec plaisir dès qu’ils arrivent au port.