1- Projet 2017 : visiter l’Algérie

Suivez les pérégrinations de Jasmin grâce à « SPOT » (cliquez)La balise est à jour même quand le texte en dessous est ancien (Si bug, cliquez sur « carte » pour rétablir l’image). 

 

 

Trapani (Sicile) – Bizerte (Tunisie) – Annaba (Algérie) – Bejaïa – Alger – Cherchell – Oran – Saïdia (Maroc) ou comment faire 850 Milles nautiques entre le 21 août et le 15 septembre 2017.

Difficile de résumer 3 grosses semaines de navigation et de visites en quelques lignes et autant de photos : l’exercice est risqué mais comment faire autrement ?

Le Capitaine et son nouvel équipage (un couple d’amis plein d’enthousiasme et de curiosité) sont partis de Trapani, « chassés » en vitesse par un fort vent d’est des côtes siciliennes vers la Tunisie, où une escale technique s’imposait pour faire le plein de produits frais et, avec l’aide d’une fée du logis (qu’on remercie ici chaleureusement), assurer les lessives en attente…

Car, oui, il faut aussi penser à ces corvées domestiques même en bateau !

 

Le vieux port dans son jus…

 

Visite notamment de la Kasbah de Bizerte vue un peu trop rapidement lors du séjour précédent en juillet, blanche et bleue, si typique du pays…

 

La vieille mosquée de la kasbah en réfection est intéressante à visiter.

Dans la ville on voit encore de beaux immeubles datant de la présence française…

Bizerte est une jolie ville chère au coeur du Capitaine qui la quitte à regret…mais ravi d’y avoir emmené Jasmin !

 

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Direction Tabarka à la frontière tuniso-algérienne et saut vers l’inconnu : l’équipage arrive enfin en Algérie.

Et là c’est un peu le choc des cultures.

Des gens affables sevrés de visiteurs, ravis de rencontrer les quelques touristes qui s’intéressent à leur pays, accueillent nos 3 marins, agréablement étonnés par cette chaleur humaine qui contraste avec les maintes tracasseries d’une administration pléthorique, peu informatisée, fort tatillonne et soupçonneuse, qui n’a jamais assez de copies des documents concernant l’équipage, le bateau, l’assurance et autre…

S’armer de 2 valises de patience pour en finir rapidement !

 

Jasmin seul voilier dans le port d’Annaba…

Pas de marinas : les ports sont immenses (et sales), réservés au commerce ou à l’industrie, Jasmin y est seul au monde encadré par des tankers ou autres monstres marins. L’équipage, lui, est souvent « accompagné » par de grands gars bien costauds qui veillent au grain…Pas vraiment des guides de tourisme !

Parfois interdiction est faite de circuler de l’autre coté des grilles du port ou de visiter tel quartier la nuit tombée…

Comme en Tunisie de superbes bâtiments de l’époque coloniale se dressent le long des avenues, où des promeneurs flânent ou sirotent un café ou une citronnade à l’ombre des ficus banyans.

 

 

A côté d’Annaba, Hiponne ville romaine. C’est la patrie de St Augustin, père de l’Eglise, qui a vécu à la fin du IVème siècle de notre ère : la grande cathédrale de la ville moderne est toujours en fonction.

 

Le site est assez mal entretenu mais on y voit quelques beaux restes architecturaux, des stèles, le forum etc…

Et dans le petit musée, des mosaïques, statues, amphores ou lampes…

 

Intactes les grandes dalles qui recouvraient les égouts

 

Après ce premier contact l’équipage repart vers Bejaïa, à 150 milles plus à l’ouest. Et comme précédemment, Jasmin est seul au monde le long des quais…

 

Curieusement ici la visite des mosquées est souvent aisée

 

Les livres sont offerts à la lecture…

 

Sophie, bibliothécaire de son état, entre facilement en contact avec des « confrères » algériens et s’est beaucoup intéressée aux lieux et outils de culture : médiathèques, librairies et presse.

Entre autres à ces petits kiosques en bois où les livres sont mis gracieusement à la disposition des lecteurs sur les lieux de promenade, tels la place Gueydon…

Un exemple à suivre.

 

 

 

 

D’ailleurs, alors que l’état est très policé on est surpris de la liberté de ton du journal El Watan qui n’hésite pas à pourfendre l’Etat ou les intégristes, dits ici les « terroristes », qui ont fait beaucoup de ravage dans les années de plomb 1980-2000.

 

 

Les visites se poursuivent. A Gouraya, juste à côté de la ville, des singes magot (comme ceux de Gibraltar) veillent sur le fort qui domine la ville.

 

A Bejaïa premiers contacts avec la gastronomie locale. Couscous, poissons frits, sardines grillées, créponnet (glace au citron), flan de pois chiches ou garantita : on trouve de quoi faire vibrer les papilles !

 

La figure d’Ibn Khaldun (1332-1400) veille sur la ville :

cet historien et savant, précurseur de la sociologie moderne, a fait de nombreux séjour dans la ville

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Lisez la suite du voyage ci-dessous

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