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Après Syracuse et Ortigia, Catane la populaire, Catane la débraillée, Catane la vivante !
En effet cette ville contraste en tous points avec la précédente : un immense port de pêche et de commerce, une ville certes touristique aussi en moins chic, plus laborieuse mais plus attachante sans doute. Il n’est qu’à visiter son bruyant marché aux poissons pour s’en convaincre…
Elle vibre à l’ombre de l’Etna, menace permanente, ce qui explique peut-être ce laisser-aller…
Comme souvent la Piazza del Duomo est le coeur de la cité. La cathédrale abrite les reliques de sainte Agathe (231-251), patronne de la ville au destin tragique, comme Lucie à Syracuse, fêtée le 5 février .
La cathédrale et la fontaine à l’éléphant, en pierre de lave
Nous avons été enthousiasmés par l’immense théâtre grec au coeur de la ville à moitié mangé par les constructions déjà au Moyen Age. On peut déambuler dans les longs couloirs sous les gradins puis visiter la maison cédée par une riche famille au début du XXème siècle et qui domine l’ensemble (à G. sur la photo ci-dessous ). On termine par un petit musée lapidaire.
vue d’ensemble (copie de photo)
Le marché de Catania : plein de couleurs, d’odeurs fortes ou parfum d’iode, résonnant des cris des vendeurs et d’invectives, débordant de marchandises notamment de poissons et fruits de mer…
Envahit par les flots de touristes déversés par les gros bateaux de croisière mais qui n’achètent pas bien sûr !
Notez le joli nom de ces escargots : « regate ». Questions : « font-ils la course en tête et vont-ils plus vite que chez nous ici ? »
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escargots encore
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divers légumes
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gros oignons au four
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courgettes géantes
Curiosités et autres découvertes…
La ville a son quartier arabe et comme au Magreb, on peut acheter du thé vert,
de l’eau de rose… ou des tripes fraîches qui pendent sur les étals.
Tout plein de petits marchands attendent le chaland au coin des rues : légumes, artisanat « maison »…, leur marchandise est sur des tables branlantes ou dans des petits camions.
Sans doute ce n’est pas la fortune mais au moins travaillent-ils…
Nous avons aussi découvert un boucher qui certes vendait de la viande comme il se doit mais en plus proposait de la griller au feu de bois, la servant toute chaude dans un petit pain rond acheté chez son voisin boulanger. Par deux fois nous y avons fait escale et à peine rentrés au bateau nous avons dégusté une merveilleuse saucisse. Bien meilleur que chez Mc Do !
Vous l’avez compris : nous aimons les marchés !
Les Giardini Bellini : vaste jardin public à la gloire de l’enfant de la ville (1801-1835) qui a aussi son théâtre en ville.
Le fameux compositeur d’opéras a écrit de nombreuses œuvres dont les plus connues sont « Norma » et aussi « la sonnanbula » ou « il pirata » (composé pour la Scala de Milan), qui obtinrent un succès éclatant. Il est mort près de Paris et est enterré au Père Lachaise…
Aujourd’hui outre les amateurs d’opéra, Bellini séduit aussi en cuisine avec un cocktail à base de prosecco (ou champagne) et pêche, ou bien dans une recette de pâtes accompagnées d’une sauce avec tomates et aubergines…
Le couvent des Bénédictins nous a aussi beaucoup intéressés. C’est aujourd’hui l’université des Sciences Humaines.
Beaucoup de choses à voir ici aussi. Nous avons passé de magnifiques heures à déambuler dans la ville.
Un jeu de société qui s’appelle « Les colons de Catane » rappelle la vitalité de cette ville et c’est mérité.