3 – Comment faire un long périple…sans le demander !

La balise SPOT indique bien maintenant les Canaries où se trouve actuellement Jasmin : suivez nos pérégrinations durant l’été d’un simple clic.

 

Mardi 15 mai, 6h du matin. Le Capitaine est jovial : c’est le départ. Une escale à Barcelone nous sépare de l’arrivée à Lanzarote prévue vers 16h de porte à porte !

Sauf que…

Le report d’1h20 du départ ne nous permet pas d’arriver à l’heure pour la correspondance. Loupé !!! Nous sommes une vingtaine au moins en transit. Or à peine un vol/j seulement relie en direct la capitale catalane à Lanzarote.

A Barcelone personne pour nous attendre, nous informer clairement ou nous orienter dans l’aéroport et d’ailleurs personne ne semble au courant du problème. Après maintes palabres, baladés de guichet en guichet comme Astérix et Obélix dans « Les 12 travaux d’Astérix » , nous finissons par apprendre que nous pourrons prendre un vol vers Las Palmas à 21h40 (il est 15h30 au moins et depuis plusieurs heures nous tentons de nous organiser), arrivée 00h05 puis après quelques heures de repos dans un hôtel, départ vers Lanzarote à 7h.

Il nous faut aussi attendre et récupérer les bagages en soute et faire établir un billet de transfert. Faute de mieux nous acceptons le deal sachant qu’il n’y a pas d’autre possibilité.

Nous réclamons un repas (lequel sera étonnamment une des meilleures choses de la journée : pas évident dans un aéroport !) : c’est l’occasion de faire un peu plus connaissance avec nos compagnons d’infortune et d’élaborer une stratégie de riposte contre Vueling. Puis ayant mangé nous nous préparons à la longue attente du prochain vol : des heures à tuer en lisant, dormant ou bullant dans les boutiques duty free sans grand intérêt…Chacun y va de son histoire et de ses projets de vacances.

Mais pour embarquer il nous faut à nouveau repasser les contrôles de sécurité : ouvrir les sacs, en sortir le matériel informatique et remballer le tout.

Le soir départ à l’heure et arrivée aux Canaries à 00h15. Sacs à récupérer, billet pour le matin 7h00 avec une autre compagnie. Là encore impréparation totale de Vueling : le véhicule qui doit nous emmener à l’hôtel est une voiture classique et non un bus. Nouvelle attente. Il est 1h15 quand nous arrivons à l’hôtel (**** quand même !). La douche est bienvenue et 3h de sommeil insuffisantes pour se reposer mais mieux que rien !

Rendez-vous à 5h30 dans le hall où nous attend une maigre collation prise sur le pouce puis départ vers l’aéroport (15km environ). Nouveau contrôle de sécurité, nouvelle attente et enfin départ. On passe au-dessus de la marina où on se serait bien fait larguer pour arriver au plus vite…Le bus local est à l’heure et nous arrivons enfin à destination vers 9h00, après 27h de voyage et de galère ! Nous aurons même comme prévu la visite de l’électricien et du mécano à bord  !

Bon relativisons : pour nous pas de bobo, pas de perte de bagage, seul Jasmin nous attend. Mais pour d’autres perte d’une journée de vacances, d’une nuit d’hôtel, d’une location de voiture et peut-être une entorse après une chute dans un escalier !

Et puis un dossier de réclamation en vue chez Vueling, au-dessous de tout, et chez Que Choisir.

Si un retard peut être admissible, qu’au moins la compagnie fasse le nécessaire pour accueillir ses passagers correctement !

 

2 – Petit tour de Lanzarote

Suivez les pérégrinations de Jasmin grâce à « SPOT » (cliquez)

NB : La balise a dû être changée pour cause de panne et du coup elle indique encore Paris jusqu’à mi mai 2018 quand nous reviendrons à Lanzarote !

 

Mi mars 2018. Ayant loué durant 2 jours une voiture nous avons pu faire une visite plus complète de cette ile volcanique.

Direction le nord est :  nous traversons des paysages magnifiques, souvent déchiquetés et arides mais en cette saison je l’ai dit dans l’article précédent nous avons la chance de voir la végétation de printemps qui tente sa chance avant les grandes chaleur. Les cônes des anciens volcans sont nombreux tout le long de la la route

 

 

Les cactées et succulentes sont les plantes reines de l’île mais on voit peu d’arbres dans le paysage. Peu d’animaux aussi survivent dans ces terrains si secs : des lézards, des lapins  ou des insectes…

Quelques élevages de chèvres produisent cependant de bons fromages…

Les petites maisons de l’ile sont traditionnellement peintes en blanc et vert,  avec un toit en terrasse, souvent bordées de murs en pierres sèches, de lave bien sûr.

 

 

La station balnéaire de Caleta di Famara au pied de la montagne est bien connue par les surfeurs et ne vit que du surf semble-t-il. Malgré la fraicheur de l’eau en ce mois de mars ils étaient bien là (en combi bien sûr !) mais les débuts sont rudes semble-t-il…

 

 

Tout au nord de l’île depuis le Mirador del Rio on a une vue spectaculaire sur le détroit qui sépare Lanzarote de la  minuscule Graciosa.

 

 

Le lieu est un ancien bastion militaire aménagé par l’artiste local Manrique (avril 1919-sept. 1992) dont les œuvres jalonnent tout l’ile.

 

D’architecture futuriste en 1974, le lieu abrite aujourd’hui un restaurant panoramique d’où la vue est époustouflante.

 

 

 

L’océan est tumultueux tout autour de Lanzarote et de nombreux paysages mêlent sculptures de lave et rochers déchiquetés pas les vagues…

 

El Golfo petit village de l’ouest

Los hervideros (« déchainements ») sont le parfait exemple de ce mélange du volcanisme et de la puissance de l’océan : des cavités creusées et battues par les vagues le long de la falaise de lave où le ressac claque et souffle sous la roche. Impressionnant !

 

 

Plusieurs salines toujours en exploitation ponctuent également le paysage

 

 

La route des vins.

Au cœur de Lanzarote on produit des vins délicieux (dont le malvoisie) avec des méthodes de culture originales : au creux de trous aménagés dans le gravier de lave et protégés par des murets de pierres s’abritent les ceps qui restent ras et s’étalent pour profiter au maximum de la chaleur du soleil à l’abri des vents.

 

 

Parc national du Timanfaya (panneau d’entrée de Cesar Manrique comme au Mirador).

C’est l’un des sites les plus visités de Lanzarote :

une promenade superbe entre divers volcans dans des paysages lunaires qu’on parcourt en bus uniquement.

 

Un avant-goût de l’enfer ?

 

 

 

Pour montrer la chaleur qui règne juste sous les pieds, les gardes s’amusent à jeter de l’eau dans des bouches spécialement aménagées et à peine quelques secondes plus tard l’eau ressort en vapeur brûlante en soufflant.

Des plantes séchées glissées dans des crevasses s’embrasent quasi immédiatement

et les papas (patates) ou le poulet des repas grillent tranquillement sur leur bouche de feu…

 

 

Cela appelle un mot sur la gastronomie.

La spécialité de Lanzarote : les papas arrugadas con mojo (patates ridées bouillies) servies avec des sauces mojo picon rouge (poivron et piment) ou mojo verde (coriandre, persil ou poivron vert…).

Et puis qui dit île dit poisson. Nous en avons mangé de bien bons dans la petite bourgade d’El Golfo à l’ouest de l’île…

 

 

Impossible de parler de Lanzarote sans évoquer Cesar Manrique (lien), génial touche-à-tout, architecte, peintre, céramiste, sculpteur… qui a laissé son indélébile empreinte sur l’île. Il a beaucoup travaillé sur le matériau fétiche de l’île, la lave, dont les paysans utilisaient la porosité pour filtrer l’eau.

Il a mis en valeur les richesses naturelles de l’île en les aménageant tel les grottes « jameos del agua » et le jardin de cactus.

Contemporain de Picasso, de Calder, de Warhol…il a eu son heure de gloire à l’international avant qu’un accident de voiture ne l’emporte.

 

Mobile qui tourne avec le vent

Sa belle maison d’Haria, la fondation de Tahiche près d’Arrecife et diverses œuvres réparties sur tout le territoire le rendent toujours vivant dans le paysage.

Très attaché aux traditions agricoles ou de la pêche de son île natale, il a collectionné maints objets exposés dans sa maison.

 

 

Son atelier de 100m²…resté en l’état

 

Mur du jardin de la Fondation

Nous avons beaucoup aimé sa maison privée, très chaleureuse, à la fois traditionnelle et contemporaine puisque bâtie à partir d’une ancienne ferme qu’il a agrandie et réaménagée.

 

Dans la Fondation où il a aussi intégré une habitation la nature pénètre littéralement à l’intérieur…

Pour finir le week-end, nous avons  fait un saut au fameux musée d’art contemporain qui se trouve dans une ancien fort militaire au nord d’Arrecife : clin d’œil des concepteurs. Une belle vue sur le port depuis la terrasse.

 

 

La balade sur Lanzarote nous a beaucoup intéressés. Beaucoup de paysages sont bruts et hostiles mais donnent un cachet particulier à l’île. Le climat doux est agréable toute l’année et de nombreux retaités s’installent à demeure.

Forte communauté irlandaise restée sur place sur la route des USA : des pubs

Beaux et bons souvenirs de ces diverses visites. On repart le 15 mai en vadrouille autour de Lanzarote; à la voile cette fois. A bientôt.

1 – Enfin à Lanzarote (Canaries)

Mi-mars 2018 à Puerto Calero, la marina où est basé Jasmin depuis fin octobre. Premier contact de l’année avec les Canaries pour 2 semaines.

Le climat doux en est la plus belle (et agréable!) surprise après le glacial hiver parisien, gris, pluvieux et neigeux. Il fait environ 20°, voire plus au soleil en journée : gare aux coups de lune sur la peau des blanquitos !

La marina est bien organisée, à taille humaine et vivante même si ce n’est pas encore la pleine saison. Beaucoup d’étrangers, Allemands, Anglais, voire Italiens se baladent ou viennent sur leurs bateaux. De passage ou installés ici, beaucoup sont des têtes chenues (et nous aussi !).

 

 

Le Capitaine soupire d’aise d’être enfin à bord (qui en doute!) et remettre le bateau en fonction n’est pas pour lui une corvée : remonter sur leurs arceaux la capote et le bimini pour le soleil ; fixer les nouveaux haut-parleurs (les anciens ayant rendu l’âme) ; réparer la porte arrière dont les charnières avaient vécu…

Côté voiles, le génois sera remonté en mai puisqu’il n’est pas prévu de naviguer ces prochains jours. Tout semble donc en ordre de marche.

Tout ?  Non car le moteur ne démarre pas et cela ennuie beaucoup Marcus. Il semble que la batterie soit HS, elle qu’on n’a jamais changée depuis l’achat du bateau en 2011. Il reste donc ce point à contrôler et la vidange moteur à faire pour repartir tranquillisés.

En attendant nous avons commencé à découvrir les alentours, âpres étendues de lave et cailloutis brun noir qui se déversent jusqu’à la côte très découpée, cernant les petites maisons blanches des villages du bord de mer. L’horizon est fermé par les grands cônes secs des volcans endormis, un paysage lunaire étonnant.

 

 

En cette saison printanière de minuscules fleurs, des brins d’herbe et autres plantes rases aux feuilles drues émaillent les champs entre les pierres, créant un tapis verdâtre. Elles luttent pour leur survie avant que le chaud soleil d’été ne scelle leur sort !

 

 

Dans la semaine nous sommes partis en bus visiter Arrecife, la capitale de l’île. Le front de mer est plutôt agréable avec ses plages très propres.

A un jet de pierre au large le vieux fort du XVII en pierre de lave est relié à la terre par deux jetées pavées qui constituent une belle promenade jusqu’à la digue qui enserre la baie où mouillent de nombreux voiliers.

 

 

La blanche église St Ginès (XVII), elle aussi en partie en lave, accueille le visiteur dans la quiétude de sa nef au beau plafond de bois.

 

 

Une curiosité de la ville est la lagune reliée à la mer par un goulet et où se serrent les barques de pêche. Tout autour des cafés et restaurants…

 

 

En attendant de parcourir le centre de l’île nous avons bien profité de la balade même si le grand musée d’art contemporain trop loin à pied n’a pas (encore) reçu notre visite…

Bonne année 2018

Pour le moment la balise SPOT a été prêtée à un ami et du coup il n’est plus possible de situer Jasmin qui reste pour l’hiver et le printemps basé à Lanzarote (Canaries).

 

En ce début d’année 2018 nous vous espérons en pleine forme, des projets plein la tête et d’envies de grand large.

Pour nous c’est vers mi-mai que nous rejoindrons les Canaries pour commencer la saison de voile et balades à bord de Jasmin.

Comme à la pâtisserie, le programme est mis en ligne ci-contre pour vous allécher et vous faire rêver… Si l’envie vous prend de nous rejoindre, soyez les bienvenus !

 

 

Bonne année à chacun,

à terre ou en mer.

Les Canaries : fin de la saison 2017

Pour le moment la balise SPOT a été prêtée à un ami et du coup il n’est plus possible de situer Jasmin qui reste pour l’hiver et le printemps basé à Lanzarote (Canaries).

 

Début octobre dernier, le Capitaine et 3 marins sont partis de Rabat vers les Canaries, avec pour but de rencontrer à Las Palmas une des participantes de la Mini-Transat des 6,50m, Marta Guemes, supportée dans son projet par l’entreprise où Marcus a sévi durant des décennies…

Las, les coureurs de la Mini ont été pour beaucoup tellement ralentis par le manque de vent qu’ils sont arrivés après le départ de l’équipage, qui n’a donc pas pu les accueillir et faire la fête avec eux, ce qui a été une grosse déception. Jasmin a du coup été directement basé à Lanzarote.

Or Marta qui est Canarienne est venue en visite dans sa famille qui habite par bonheur …au nord de Lanzarote ! Elle a donc passé une soirée à bord de Jasmin avec des potes pour le plus grand plaisir du Capitaine !

Les coureurs sont repartis fin octobre vers la Martinique pour finir la Transat : Marta est arrivée 35ème sur 50 dans sa série. Bravo !

 

Voilà donc pour 2017 la fin du voyage de Jasmin, qui va rester sur place jusqu’à mi-mai environ puis entamera dans les iles sa nouvelle saison…

Mais avant, quelques chiffres étonnants :

  • 2500MN parcourus par le Capitaine dont environ 650 par le Mousse…
  • 45 personnes sont venues à bord pour quelques jours ou quelques semaines
  • dont 32 pour naviguer un peu, beaucoup, passionnément…
  • Environ 880 repas servis à bord aux hôtes !
  • 2 continents visités : l’Afrique et l’Europe
  • 6 iles ou archipels découverts : Sardaigne et Iles Maddalena, Sicile, Iles Egades (Italie), iles Habibas (Algérie), Canaries
  • Des petits bouts de France, d’Italie, de Tunisie, d’Algérie, du Maroc et d’Espagne parcourus avec bonheur

 

Bref une belle aventure humaine, voileuse et touristique, entreprise avec nombre d’amis et membres de la famille que nous remercions vivement pour leur amitié et leur confiance.

 

A l’année prochaine à bord !

Retour vers le Maroc

Pour le moment la balise SPOT a été prêtée à un ami et du coup il n’est plus possible de situer Jasmin qui reste pour l’hiver et le printemps basé à Lanzarote (Canaries).

 

C’est au Maroc qu’a commencé la première aventure de Jasmin en 2011. Nous y sommes donc retournés avec un immense plaisir en commençant le voyage à partir de la frontière algéro-marocaine à Saïdia.

De Saïdia, pas grand-chose à dire car la marina est assez quelconque (quoique plutôt bien équipée) et la ville qu’on rejoint en bus n’a pas vraiment d’attrait, sinon les murailles plutôt jolies qui cernent la vieille ville.

 

 

Le tourisme balnéaire y est important l’été mais dès la fin de la saison les restaurants et les boutiques ferment. Pas très avenant mi septembre lorsqu’on débarque.

Sans regret, on quitte Saïdia, direction les deux enclaves espagnoles autonomes : Melilla puis Ceuta. Traversée calme de 130MN, nuit en mer, sans rien de spécial à noter. Un coin d’Europe en plein Maghreb.

Melilla se signale de loin par un immense bâtiment surmonté d’une « soucoupe volante » (l’ensemble est très laid !) et par la vieille ville surplombée d’un fort datant du XVIème siècle, très intéressante à visiter. La marina est impeccable et, fait notable, la moins chère jamais fréquentée depuis que nous avons un bateau !

 

 

Les magnifiques magasins des armateurs, construits au XVIIIème, ont été transformés en Musée ethnographique des cultures amazigh (berbère) et sépharade (juive), malheureusement fermé lors de notre passage car c’était fête nationale de la communauté de Melilla !

 

La vieille ville a gardé tout son charme à l’ombre des murailles épaisses. Du haut des remparts on peut admirer des petites criques bleu turquoise et la ville basse. C’est toujours agréable de prendre de la hauteur.

 

 

 

Entre deux remparts une ravissante petite plage attend les baigneurs.

Après Mélilla, nous filons vers Ceuta : à nouveau nuit en mer et 130MN à parcourir.

Ceuta selon moi n’a pas le charme de sa voisine et sa marina est très petite : vers la fin septembre nous avons trouvé une place mais en saison cela est sûrement difficile.

Jasmin voisin des bateaux de secours

La vieille ville a aussi des forteresses impressionnantes qui surplombent la mer et divisent en deux l’isthme qui forme la cité, laissant la mer circuler librement. Au bas des murs une immense plage fait le bonheur des baigneurs.

De belles constructions se laissent découvrir le long des avenues ou sur les places :

L’influence arabe se fait encore sentir comme en témoignent les bains maures du XIème siècle.

Mais nous sommes bel et bien en Europe ici et quand nous quittons Ceuta les cales sont pleines, notamment de charcuteries et de bière car au Maroc il n’est pas toujours aisé de s’approvisionner en la matière.

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A peine 25MN vers l’ouest et Tanger nous attend. C’est une ville vivante, cosmopolite, carrefour de cultures et voie de passage entre Afrique et Europe et entre Méditerranée et Atlantique.

Port de pêche,nouvelle marina et l’immense port de commerce de Tanger Med plus à l’est : entre tradition et modernité, des mondes se côtoient et s’entremêlent.

Une grande marina a été construite qui n’est pas encore en service. Nous sommes quant à nous à quai au fin fond du port loin du centre et sans grandes commodités. Et surtout nous retrouvons après 2 ans de Méditerranée les marées de l’Atlantique qui certains jours nous obligeront à grimper de plus de 2m pour atteindre le quai : échelle indispensable !

Vue sur la ville depuis Jasmin à quai.

Nous avions eu l’occasion d’y séjourner en 2012 mais très brièvement : les 3j de la visite seront bien remplis !

 

Le port de Tanger, avec la nouvelle mosquée depuis les hauteurs de la kasbahLa vieille ville est à la fois arabe et espagnole, et encore française pourtant :

 

 

Le consulat de France

De la kasbah perchée sur un promontoire nous avons découvert la ville et les ports.

 

Une des pièces maîtresses de la vieille ville est l’ancienne maison du gouverneur qui abrite un musée intéressant et un beau jardin.

 

 

Marchande en costume traditionnel

Nous avons bu un thé à la menthe au café Hafa, qui depuis 1921 surplombe la mer de ses gradins toujours bondés. Déception : certes l’endroit est curieux et la vue superbe mais bien que vanté par le Guide Bleu, il est très sale, bruyant et finalement sans grand intérêt.

 

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Pour vous faire saliver ou vous mettre en appétit , un panel de délices marocaines.

Comment habiter ici sans déguster un tajine ou un couscous avec du ftaïa (compotée d’oignons aux raisins secs),  sans manger à la main des sardines grillées, ou sans boire un thé à la menthe accompagné de pâtisseries ?

Calories assurées mais quel bonheur de se lécher les doigts pleins de sucre ou de graisse…! En Europe on nous regarderait avec dédain pas ici.

 

Petits paniers remplis d’arbouses

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Nous avons quitté Tanger un peu à regret pour continuer le voyage vers l’étape marocaine finale : Rabat.

La traversée s’est faite sur 24h, escortés pendant un moment par une troupe de dauphins qui ont joué autour du bateau.

Rabat, toujours aussi belle et envoûtante !

A l’arrivée vers 9h30 les pilotes de la marina nous attendent mais il faut faire vite car la marée baisse et bientôt on ne pourra plus rentrer à cause de la barre qui se forme à l’entrée de la rivière Bouregreg. On passe tout juste au grand soulagement du Capitaine. Il aurait sinon fallu attendre la marée de l’après midi…

La kasbah qui guette les arrivants côté mer est toujours aussi majestueuse mais il fait gris en ce 26 septembre et elle n’a pas la belle couleur miel que lui confèrent les rayons du soleil.

 

A G. l’embouchure du Bouregreg qui mène à la marina

 

La kasbah des Oudayas vue depuis Salé, et le cimetière marin

Revoir des amis et des lieux magnifiques n’a pas de prix !

Durant la semaine passée à Rabat, servant de guides à nos amis présents sur le bateau, nous avons refait le pèlerinage vers les sites les plus emblématiques qui nous ont tant marqués.

La marina dans le fleuve Bouregreg, entre Rabat au sud et Salé au nord, depuis l’esplanade de la tour Hassan, un jour de brume de chaleur…

La tour Hassan se dresse toujours au dessus du fleuve avec aplomb. Cette ancienne mosquée jamais terminée a pour « jumelles » la koutoubia de Marrakech et la mezquita de Séville.

Nous avons revu le Chellah, l’ancienne ville romaine de Sala Colonia de d’Antonin, transformée en nécropole à la fin du XIIème siècle par les Mérinides.

Un lieu toujours aussi enchanteur.

Nous avons encore une fois revu l’adorable petite médersa de Salé, ancienne école coranique restée dans son jus, à deux pas de la marina.

Le long du Bouregreg

Entre autres lieux incontournables de la ville : la kasbah des Oudayas, enceinte de ses murs ocres, et d’où on balaie du regard toute l’embouchure du fleuve et la ville voisine de Salé.

et tout en bas de la kasbah le beau jardin andalou et et le café maure, de notre point de vue le plus joli café traditionnel de la ville

Et puis nous avons bien sûr pris le temps de flâner dans les souks, de faire un saut au village de l’artisanat, de visiter la magnifique cathédrale 1930 et de parcourir la belle avenue Mohammed V, véritables Champs-Elysées de Rabat…

Nous aurions pu aussi revoir aussi le musée archéologique, le jardin d’essai et tant d’autres choses si le temps ne nous avait pas été compté…

Nous sommes même revenus voir la tour Maroc Télécom qui nous avait fait venir au Maroc en 2011.

Nous reviendrons un jour j’espère …

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Bref à la fin de ces quelques 3 semaines sur les côtes marocaines passées trop vite nous sommes toujours aussi ravis de revenir dans ce pays qui par comparaison avec ses voisins maghrébins apparaît comme très en avance. Le pays construit et bouge à grande vitesse.

Le théâtre en construction à Salé sur les berges du fleuve

La dernière étape de ce périple 2017 est la traversée vers les Canaries, que nous découvrirons dans quelques semaines lorsque vous aurez goûté le Maroc.