Début mars à Paris…

La balise SPOT vous indique où est Jasmin en ce moment

Début mars 2019. Le printemps pointe déjà son nez dans les jardins mais le Capitaine a le regard tourné vers le sud, vers Lisbonne…où hiverne son cher Jasmin, mais pas que…

Avant d’entamer la saison de voile, il a comme projet de parcourir à pied les quelque 650 à 700 km entre Lisbonne et St Jacques de Compostelle sur le chemin portugais dit la Via Lusitana. 

Chaussures et sac à dos ont été minutieusement choisis et étrennés et l’itinéraire soigneusement détaillé et annoté. Ici on fait griller du cochon de lait, là on vous accueille chez les pompiers, plus loin …ah l’adresse est supprimée…

Il a même plusieurs fois fabriqué avec succès des tortas de Santiago (recette), sorte de délicieux financier aux amandes barré d’une croix de St Jacques sur un nuage de sucre glace…

Parfait avec le café !

§§§§§

Bref la saison 2019, entre randonnée et navigations, sera sportive ou ne sera pas !

La Via Lusitana

A bientôt à bord.

2019 déjà !

La balise SPOT (cliquer) permet de situer Jasmin

 

Ce début d’année 2019 m’incite à vous donner quelques nouvelles et à vous souhaiter de douces et belles choses.

Après une saison dans les îles Canaries et Madère, Jasmin se trouve depuis fin août à Lisbonne, à la marina Parque das Naçoes au cœur du Tage, un endroit étonnant dans le quartier de l’expo universelle de 1998 reconquis sur des friches industrielles.

En mai nous lui referons une beauté : un petit carénage de printemps pour gagner en propreté et en vitesse. Puis début juin ce sera le départ de la nouvelle saison.

Nous avons concocté un programme luso-hispano-français entre Lisbonne, donc, et St Brieuc, via Porto, la Coruña, la Rochelle, Brest et la Bretagne nord, terme du voyage 2019 après 1200NM environ.

Sauts de puce, visites de villes ou de rias, grands parcours ; des îles, des ports, des mouillages et par-dessus tout des amis et la famille en prime : de quoi passer un bel été en navigations changeantes et variées !

 

En attendant, nous vous adressons nos meilleurs vœux, espérant vous revoir bientôt à bord ou ailleurs…

 

Le Capitaine et son mousse

6 – Madère, île aux fleurs ou fine fleur des îles ?

La balise « SPOT »  (cliquer) vous indique Lisbonne où Jasmin passe l’hiver…

 

 

Madère ! Ce nom fleure bon le vin chaleureux qu’elle produit qui accompagne si bien le melon ou la sauce pour l’onglet de bœuf…

Mais cette île mérite bien plus que l’évocation de son vin : perdue à plus de 500MN (environ 950km) des côtes du Maroc ou à 600 du Portugal, elle se fait désirer, minuscule point de repère sur les cartes !

Nous avons découvert des paysages magnifiques, aussi vertigineux que variés, une nature verdoyante et parfois encore sauvage, des jardins somptueux, des habitants charmants aussi. Un enchantement.

 

Le Capitaine a bien sûr traversé depuis Gran Canaria (53h de voyage !) en compagnie de 2 marins tandis que, prudent, le mousse prenait l’avion vers un des aéroports les plus étonnants et difficiles, gagné sur l’océan.

 

 

Le jour de l’arrivée de l’équipage le 10 juillet 18, le match de demi-finale de la coupe du Monde de football enflamme les foules.

Tout près de la marina et dans la ville de Funchal des écrans géants permettent de se poser, une poncha (mélange de rhum et citron) ou une bière à la main.

Beaucoup de Français se sont installés sur le pré et l’ambiance est à son comble lorsque les Bleus arrivent en finale à l’issue du match. La semaine suivante ce sera évidemment du délire…

 

 

Nous commençons dès le lendemain à visiter la ville qui nous tend les bras à un jet de pierre de la marina. Il y a fort à faire : la cathédrale Sé, le musée d’art sacré, le marché des travailleurs, le jardin botanique et j’en passe…Il n’y a que l’embarras du choix.

Le mercado des lavradores, un lieu très coloré et bien sûr très touristique où les vendeuses de fleurs paradent en costume traditionnel et les commerçants veulent à tout prix vous faire goûter les divers fruits…mais les prix sont prohibitifs !

 

 

Au rez-de-chaussée le marché aux poissons.

 

 

 

La zona velha, partie ancienne de la ville près du marché, est aussi la zone touristique qui attire beaucoup de gens avec ses ruelles, ses portes peintes et ses petits restaurants (bien chers souvent et loin d’être tous très bons !)

 

 

En prenant le téléphérique on arrive au jardin tropical de Monte en survolant les faubourgs de Funchal, 500m de dénivelé.

Le jardin tout en terrasses est sous le signe de l’eau : en fontaines, en rigoles, en cascades, étangs ou jets d’eau on la trouve partout.  Il n’est donc pas surprenant que le végétation prospère en ces lieux comme sur l’ile entière.

Inspiration japonaise pour de nombreux coins du parc.

 

 

 

 

Statues et immenses vases de terre embellissent le parcours

tel ce petit Bouddha de pierre portant sur son dos une souris…

 

 

 

 

 

Le belvédère donne de beaux points de vue sur la ville.

Dans le jardin tropical de Monte, on peut aussi visiter un petit musée d’art africain : des œuvres contemporaines en pierre parfois grandeur nature attendent le visiteur.

 

 

Et à côté dans une autre salle, des gemmes de toute beauté dont des pièces spectaculaires telle cette améthyste.

 

 

En quittant le jardin nous n’avons pas résisté au plaisir d’une descente en traineau, les carreiros, un des must de l’ile, réservant de belles émotions.

Sur 2km on descend vers la ville assis par 2 ou 3 dans des paniers d’osier (tressés à Camacha, ville à l’est de l’île dont c’est la spécialité). Les traineaux sont guidés par des hommes portant costume blanc, canotier et bottes en cuir (pour freiner !) : quelques frayeurs dans les tournants !

 

 

 

Quand la descente est terminée, les traineaux sont chargés sur un camion

et les hommes remontent en bus au départ.

 

 

 

 

Nous avons loué un véhicule pour sillonner l’île : c’est plus souple que le bus. Des balades inoubliables.

 

Parfois de la brume et de la pluie en altitude : le temps est très changeant sur l’ile, d’où les contrastes de paysages.

Au nord, des côtes découpées magnifiques et des a-pic vertigineux d’où on aperçoit en bas la mer en furie se ruant sur les rochers…

Et du vert, du vert, du vert partout !

Vu le climat et l’humidité, la production agricole est importante : fleurs, bananes et autres fruits tropicaux, et bien sûr les vignes.

 

Côtes nord et ouest

 

A l’ouest de l’île, à Achadas da Cruz, un amusant petit téléphérique à 2 places est bien utile pour approvisionner le village de bord de mer quelque 500m plus bas inaccessible autrement  : sujets au vertige s’abstenir !

 

 

Une vue à couper le souffle depuis les 2 chambres d’hôtes louées par le petit restaurant-bar surplombant la falaise.Le pique-nique n’en fut que plus délicieux.

 

 

Côte sud

 

A l’extrême-est de l’île par contre la végétation est quasi inexistante, laissant dénudées les belles roches rosées qui forment le cap déchiqueté de San Lourenço.

 

 

Madeira est le pays des ouvrages d’art : viaducs et tunnels se succèdent pour traverser d’un point à l’autre, jusqu’à l’aéroport construit sur pilotis pour gagner du terrain sur la mer et permettre les atterrissages.

 

 

Plus loin à Santana de drôles de cabanes traditionnelles au toit de chaume ressemblent à des maisons de nains…

Mais où est Blanche Neige ?

 

 

Une des originalités de Madeira sont les levadas, petits canaux où l’eau abondante de l’ile circule sur des kilomètres le long de sentiers dévolus aujourd’hui à la randonnée. Les nombreuses balades de divers niveaux  de difficulté sont répertoriées et bien balisées partout sur l’île.

 

 

Au détour de la route une petite auberge nous accueille pour un délicieux repas de brochettes au feu de bois : un régal bienvenu quand les estomacs crient famine !

 

 

Nous avons aussi goûté à quantités d’autres spécialités de l’ile au cours du séjour. Jugez un peu

 

Bref de quoi se lécher les babines comme vous le voyez !

 

Entre deux nous avons visité le musée des baleines où sont présentés la chasse et les bateaux baleiniers plus de nombreux objets gravés en ivoire.

 

 

Mais je voudrais terminer sur le ravissant village de Camara do Lobos tout près de Funchal : un petit port haut en couleurs dont les rues sont pavoisées par des créations « maison » du plus bel effet.

L’imagination au pouvoir !

 

 

§§§§

 

Comme vous voyez ce coin de terre portugaise perdu au milieu de l’Atlantique est béni des dieux et se laisse difficilement apprivoiser.

Il y aurait encore beaucoup à dire de cette île qui nous a littéralement enchantés.

 

Nous y retournerons sans doute un jour ou l’autre et vous engageons à y aller.

 

5 – Tenerife ou le toit de l’Espagne

Mi-juin nous avons mis le cap sur Tenerife à 50 milles nautiques (environ 90km) à l’ouest de Gran Canaria.

Cette île est la plus grande et la plus peuplée des Canaries et son relief très montagneux comporte le plus haut sommet…d’Espagne. De nombreuses balades, de divers niveaux de difficulté, font le bonheur des randonneurs. Et précisément le projet du Capitaine était de gravir le mont Teide, 3718m.

 

 

Lorsque nous sommes passés dans la forêt vers 6h3O le matin

il faisait 6° à peine alors qu’au ras de l’eau on avait déjà 18° ;

un épais brouillard poisseux nappait les arbres et la route.

 

D’un coup on plongeait en plein hiver à quelques kilomètres seulement du rivage !

Étrange sensation…

 

 

 

 

Nous avons d’abord traversé une curiosité végétale inconnue ailleurs, vestige des forêts primaires de l’époque tertiaire. Située entre 300 et 1300m d’altitude, la laurisilva, forêt de lauriers et autres arbres à feuilles persistantes (certains pouvant atteindre jusqu’à 40m) est un type de forêt subtropicale humide seulement présent aujourd’hui sur quelques unes des îles des Canaries, aux Açores et à Madère.

Les sous-bois sont couverts de fougères et herbacées car l’humidité y est très forte, et abritent des espèces endémiques d’oiseaux et autres animaux et insectes. Des mousses et lichens très rares qui pendent des arbres comme des décors d’Halloween ajoutent à la beauté des lieux.

Cette curiosité est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

 

Après quelques kilomètres dans la laurisylve sur la route en lacets grimpant fortement, des pins des Canaries magnifiques précèdent une zone totalement différente :  rares arbustes (genêts, lavandes…tous en fleur à cette période) d’à peine un mètre de haut pour les plus grands et zones volcaniques caillouteuses s’exposent en plein soleil, dans un air pur et un silence exceptionnel.

 

Un observatoire est d’ailleurs installé au sommet pour le plus grand plaisir des astronomes.

 

 

Et tout à coup barrant l’horizon, majestueux et immense, le Teide.

Une image particulièrement superbe et impressionnante. La nappe de brouillard précédemment traversée cachait totalement la côte de son humide manteau moelleux.

 

 

Au début du sentier de Montana Blanca, le Capitaine a entamé sa marche de 11km, dont le dénivelé de 1200m fut sans doute le plus délicat à négocier.

 

 

Tout le long du chemin, des groupes de randonneurs se succèdent, faisant une halte au refuge dont les places limitées réduisent le nombres des dormeurs.

 

 

Le plus dur fut de reprendre la randonnée après la pause ! Mais les paysages somptueux sont une récompense magnifique pour ceux qui grimpent.

 

 

A l’arrivée après 5h30 d’effort on est à environ 3500m d’altitude, pas tout à fait au sommet encore qui nécessite une autorisation spéciale.

Une expérience qui ne s’oublie pas.

 

 

Le mousse, lui, est sagement resté au pied du téléphérique face au grandiose paysage de lave et de cratères, en lisant un roman passionnant…Et a attendu le retour du héros de la journée par le même téléphérique.

 

Santa Cruz de Tenerife est la capitale de l’Île.

Juste à notre arrivée s’est tenu le premier match  de la Coupe du Monde de football (Espagne/Portugal ; score final 3 – 3), match que nous avons vécu assis par terre, un verre de bière à la main au milieu des Canariens en liesse.

 

 

Dans l’immense port, des plate-formes, des ferries, des tankers et gaziers ou des hôtels flottants comme à Las Palmas… et quelques magnifiques unités anciennes

 

 

et sur la jetée d’étranges rochers peints à l’effigie de célébrités de la musique de toutes les époques

 

 

 

La ville est cernée par les montagnes. De beaux bâtiments très anciens autant que des immeubles des années 30 ou même avant-gardistes jalonnent le centre ville.

 

L’entrée du marché

et devant, encore une fois un magnifique bronze quasi grandeur nature comme dans tant d’autres villes…

 

 

Mais à Santa Cruz c’est l’auditorium « Adán Martín » qui attire le plus l’attention et mérite une mention spéciale : il sert d’amer aux navigateurs vu sa taille imposante et la blancheur de ses parois en céramique.

Évoquant une vague, il est l’oeuvre de l’architecte espagnol Santiago Calatrava Valls et fut inauguré en 2003. Il est considéré comme un des bâtiments les plus emblématiques de l’architecture espagnole contemporaine.

 

Jouxtant le fort St Jean du XVème siècle il est incontournable !

 

 

En bordure de la côte un parc nautique conçu par l’artiste de Lanzarote Cesar Manrique (voir articles 1 et 2) et aussi un beau jardin consacré aux palmiers : agréable balade au dessus de la mer.

 

 

 

A l’ouest de l’île nous avons aussi visité le jardin botanique de Puerto de la Cruz  et son « annexe » de la ville voisine de La Orotova.

 

 

Une magnifique balade au milieu des arbres et des fleurs exotiques qui a ravi mousse et Capitaine.

 

 

En descendant vers la mer pour rejoindre Puerto de la Cruz, une étrange rosace de pierre a attiré notre attention dans la lumière glauque et humide de la forêt…

 

 

A la Orotova, en plus du jardin botanique, quelques belles maison traditionnelles dont la célèbre « casa de dos balcones »

 

 

La spécialité de cette bourgade est la conception de « tapis » éphémères au moment de Pâques, des images pieuses fabriquées en sables colorés : un rien kitsch mais artistiquement fait cependant !

 

 

Un potier travaillait aussi dans le hall d’exposition des tapis.

 

 

 

Bref cette virée à Tenerife fut très intéressante et variée. De beaux souvenirs plein les yeux et des mollets d’acier après la grimpette sur le Teide !

4 – Un périple entre amis : de Lanzarote à Gran Canaria

D’un simple clic, suivez nos pérégrinations grâce à la balise SPOT.

 

Après les aventures de l’arrivée (Merci Vueling !) nous avons accueilli à bord pour 2 semaines un couple de fidèles amis à qui dès le premier jour nous avons fait faire un petit tour de cette ile volcanique si étonnante.

Sur la Route des vins (voir reportage n°2 de mars 2018), le monument del Campesino par l’artiste local Manrique célèbre la vie paysanne,

 

 

puis les vignes bien sûr dans leur âpre environnement volcanique, protégées par des murets de pierres sèches

 

 

Puis la jolie bourgade de Teguise qui fait penser à un village mexicain avec ses petites maisons blanches à balcons

et son marché baba cool du dimanche très fréquenté mais peu intéressant.

 

Il y a dans l’ile peu d’artisanat local… mais beaucoup de touristes qui sont de parfaits pigeons !

 

 

Au passage déjeuner exquis à Arrieta, côte est, avec un magnifique plat de poissons, calamars et poulpe grillés accompagnés  des papas arrugadas (petites pommes de terre d’ici), le tout arrosé d’un frais vin blanc local.

Il y a pire pour commencer le séjour…

 

L’île de Graciosa au nord

Après cette intéressante « piqûre de rappel »  (pour nous !), c’est enfin le départ de Jasmin de Lanzarote, non pas comme espéré vers la minuscule ile de Graciosa au nord (trop de vent prévu pour rester à l’ancre) mais vers Fuerteventura au sud afin de goûter aux charmes de la baignade et de la plage.

A peine quelques dizaines de miles séparent les deux iles. Nous avons mouillé dans le petit port de Corralejo parfois bien secoués par les vagues des ferries. Jolie vieille ville en bordure du port mais derrière, des résidences touristiques à foison…

 

Jasmin vu du quai à l’ancre (au milieu) et au fond la petite ile de Lobos

 

Le guide Lonely Planet avait vanté Corralejo et ses dunes : nous sommes un peu restés sur notre faim car elles ne sont pas très hautes mais la plage est très longue…Belle balade à pied par contre pour s’y rendre le long de la côte.

 

Détail amusant : des murets de pierres sèches abritent les baigneurs (et les naturistes !) du vent comme les vignes : bien utile au demeurant car le vent balaye le sable au ras du sol ! Mais la plage était pleine de galets et de rochers et les vagues trop fortes pour nager.

 

 

 

Comme dans d’innombrables endroits,

des statues de bronze embellissent les rues, places et quais des villes,

souvent grandeur nature,

rappel des célébrités ou des scènes de la vie locale.

 

Ce pêcheur embrassant sa femme était particulièrement émouvant …

 

 

 

 

Direction Morro Jable (jable= sable) tout au sud : la plage en plein centre ville est superbe, l’eau cristalline quoique fraiche et on peut enfin nager.

La ville perchée sur les falaises est essentiellement dédiée au tourisme avec force résidences grignotant les hauteurs et restaurants ou bars  en quête de clients…

Reste que face à Jasmin la Cofradia de los Pescadores (Confrérie des pêcheurs) moins glamour car jouxtant les chambres froides du port nous a fait régaler encore une fois de poissons grillé…

 

 

 

Après deux jours de relâche,

on traverse vers Gran Canaria : 60miles environ 110km.

 

Des dauphins nous ont fait le plaisir de nous accompagner un moment.

 

 

 

A l’arrivée on voit de loin les énormes plateformes de forage construites dans l’immense port de Las Palmas, 2ème port d’Espagne après Barcelone. Pas très touristiques mais étonnantes : on se sent très petits à côté !

 

 

Las Palmas est située au nord-est de l’île sur un isthme. D’un côté les plages, de l’autre les divers ports où se côtoient ferries, « hôtels flottants », cargos et gaziers, plaisanciers et pêcheurs. C’est immense.

La marina est le point de départ vers les Antilles : elles est très fréquentée.

Balade en ville au gré de l’humeur.

 

On s’attable face à la belle et immense plage de las Canteras pour une « caña » (bière pression) accompagnée de tapas…

 

 

Plus loin la maison-musée dite de « Colón » (Ch. Colomb) présente des documents de voyage et la reproduction d’une partie d’un navire. Peu confortable et rassurant !

 

 

 

On a aussi loué une voiture pour explorer le centre de l’île.

Dans Aguïmes, une jolie petite bourgade, le Capitaine a failli changer de véhicule…

 

 

Pour terminer la balade nous sommes partis en mini-rando vers le « roque nublo » (« le rocher dans les nuages » …mais pas ce jour-là) qui culmine à 90m comme une dent, donnant à voir de magnifiques points de vue. Le pique-nique n’en fut que meilleur !

 

Au fond on aperçoit Tenerife et le mont Teide

 

§§§§§§§§§

En résumé une virée intéressante mêlant voile, balades en voitures et promenades à pied, qui nous ont fait découvrir de magnifiques paysages, manger de délicieuses spécialités et passer entre amis de belles heures.

Que demander de plus ? La suite bien sûr (à venir sous peu ci-dessous) !

4bis – Choses vues, étranges ou surprenantes

  1. Mi-mai à Lanzarote la course des « surhommes » : l’Ironman , un triathlon parmi les plus difficiles au monde vu le dénivelé de l’ile. 1800 athlètes y participaient dont plusieurs dizaines de femmes.

Pour se mettre en jambes, 3,8km de natation dès 7h du matin dans une eau avoisinant les 17° ; puis à peine sorti de l’eau, courant sur la plage au travers d’une douche pour se dessaler, on saisit au passage le sac de sport sur sa patère et on se change pour monter sur la byciclette pour attaquer les 183km avec pas moins de 2551m de dénivelé pour finir royalement par un marathon (42,3km) !

Quelques photos vous donne le ton.

C’est un Italien qui a gagné, arrivé 1er dans toutes les disciplines ; un Français s’est classé 3ème.o

Chapeau bas Mesdames et Messieurs les coureurs !

§§§§§§§§§§§

Vu les champs de papas (petites patates) dans un cailloutis volcanique et ceux d’aloe vera dont l’ile fait de nombreux produits de soins ou autres. Sur les raquettes des figuiers de barbarie on récolte encore un peu de cochenille pour la teinturerie artisanale et biologique (couleur rouge) mais ça reste confidentiel.

§§§§§§§§§§§§§

Sur de nombreuses plages des gars plutôt habiles font des constructions de sable étonnantes pour récolter trois sous : jugez plutôt.

§§§§§§§§§§§§§