D’un simple clic, suivez nos pérégrinations grâce à la balise SPOT.
Après les aventures de l’arrivée (Merci Vueling !) nous avons accueilli à bord pour 2 semaines un couple de fidèles amis à qui dès le premier jour nous avons fait faire un petit tour de cette ile volcanique si étonnante.
Sur la Route des vins (voir reportage n°2 de mars 2018), le monument del Campesino par l’artiste local Manrique célèbre la vie paysanne,
puis les vignes bien sûr dans leur âpre environnement volcanique, protégées par des murets de pierres sèches
Puis la jolie bourgade de Teguise qui fait penser à un village mexicain avec ses petites maisons blanches à balcons
et son marché baba cool du dimanche très fréquenté mais peu intéressant.
Il y a dans l’ile peu d’artisanat local… mais beaucoup de touristes qui sont de parfaits pigeons !
Au passage déjeuner exquis à Arrieta, côte est, avec un magnifique plat de poissons, calamars et poulpe grillés accompagnés des papas arrugadas (petites pommes de terre d’ici), le tout arrosé d’un frais vin blanc local.
Il y a pire pour commencer le séjour…
Après cette intéressante « piqûre de rappel » (pour nous !), c’est enfin le départ de Jasmin de Lanzarote, non pas comme espéré vers la minuscule ile de Graciosa au nord (trop de vent prévu pour rester à l’ancre) mais vers Fuerteventura au sud afin de goûter aux charmes de la baignade et de la plage.
A peine quelques dizaines de miles séparent les deux iles. Nous avons mouillé dans le petit port de Corralejo parfois bien secoués par les vagues des ferries. Jolie vieille ville en bordure du port mais derrière, des résidences touristiques à foison…
Le guide Lonely Planet avait vanté Corralejo et ses dunes : nous sommes un peu restés sur notre faim car elles ne sont pas très hautes mais la plage est très longue…Belle balade à pied par contre pour s’y rendre le long de la côte.
Détail amusant : des murets de pierres sèches abritent les baigneurs (et les naturistes !) du vent comme les vignes : bien utile au demeurant car le vent balaye le sable au ras du sol ! Mais la plage était pleine de galets et de rochers et les vagues trop fortes pour nager.
Comme dans d’innombrables endroits,
des statues de bronze embellissent les rues, places et quais des villes,
souvent grandeur nature,
rappel des célébrités ou des scènes de la vie locale.
Ce pêcheur embrassant sa femme était particulièrement émouvant …
Direction Morro Jable (jable= sable) tout au sud : la plage en plein centre ville est superbe, l’eau cristalline quoique fraiche et on peut enfin nager.
La ville perchée sur les falaises est essentiellement dédiée au tourisme avec force résidences grignotant les hauteurs et restaurants ou bars en quête de clients…
Reste que face à Jasmin la Cofradia de los Pescadores (Confrérie des pêcheurs) moins glamour car jouxtant les chambres froides du port nous a fait régaler encore une fois de poissons grillé…
Après deux jours de relâche,
on traverse vers Gran Canaria : 60miles environ 110km.
Des dauphins nous ont fait le plaisir de nous accompagner un moment.
A l’arrivée on voit de loin les énormes plateformes de forage construites dans l’immense port de Las Palmas, 2ème port d’Espagne après Barcelone. Pas très touristiques mais étonnantes : on se sent très petits à côté !
Las Palmas est située au nord-est de l’île sur un isthme. D’un côté les plages, de l’autre les divers ports où se côtoient ferries, « hôtels flottants », cargos et gaziers, plaisanciers et pêcheurs. C’est immense.
La marina est le point de départ vers les Antilles : elles est très fréquentée.
Balade en ville au gré de l’humeur.
On s’attable face à la belle et immense plage de las Canteras pour une « caña » (bière pression) accompagnée de tapas…
Plus loin la maison-musée dite de « Colón » (Ch. Colomb) présente des documents de voyage et la reproduction d’une partie d’un navire. Peu confortable et rassurant !
On a aussi loué une voiture pour explorer le centre de l’île.
Dans Aguïmes, une jolie petite bourgade, le Capitaine a failli changer de véhicule…
Pour terminer la balade nous sommes partis en mini-rando vers le « roque nublo » (« le rocher dans les nuages » …mais pas ce jour-là) qui culmine à 90m comme une dent, donnant à voir de magnifiques points de vue. Le pique-nique n’en fut que meilleur !
§§§§§§§§§
En résumé une virée intéressante mêlant voile, balades en voitures et promenades à pied, qui nous ont fait découvrir de magnifiques paysages, manger de délicieuses spécialités et passer entre amis de belles heures.
Que demander de plus ? La suite bien sûr (à venir sous peu ci-dessous) !