150 milles nautiques pour découvrir avec nos amis les belles îles éoliennes durant 10 jours. Avec un changement de parcours à la clé au dernier moment pour cause de fort vent.

Départ de Messine au son de la Marseillaise, 14 juillet oblige, direction Lipari. Là nous avons visité un agréable musée archéologique perché sur un piton rocheux dominant le ravissant petit port.

Puis avec Jasmin, balade au nord est de l’île vers l’étonnante plage de Porticello bordée des falaises blanches des anciennes carrières de pierre ponce, tout près du littoral, qui ont fait la fortune de l’île pendant des siècles.

Ramassage de beaux spécimens de ponce (de quoi se faire des soins de pieds durant des années !) et aussi d’étonnants morceaux d’obsidienne, une pierre noir de jais, très brillante lorsqu’on la fend mais surtout très coupante, dont nos ancêtres tiraient des « lames » pour écorcher les peaux de bêtes…

Après 4 jours nous sommes partis faire trempette dans les bains de boue de Vulcano

puis direction Filicudi où après une longue journée de voile nous avons passé une nuit épouvantable, secoués comme des bouchons…

Heureusement le lendemain la belle et verte Salina nous accueillait pour une baignade, côté ouest sur la plage où furent tournées des scènes du film « Le facteur » en 1994 avec Ph. Noiret et Massimo Troisi, j’en ai déjà parlé à propos de Procida…

 

Malgré l’eau tiède certains gardent la « combi », craignant de s’enrhumer sans doute…

 

Repas très sympathique au restaurant face à Stromboli sous le clair de lune…Enchanteur !

Car le Stromboli, un des célèbres volcans d’Italie, est le point de mire des Éoliennes.

Silhouette du Stromboli bardée de nuages avec Panarea devant.

 

Île-volcan posée sur l’eau, aride et inhospitalière souvent avec ses coulées de lave refroidies arrivant jusqu’à la mer. Nous avons tenté « l’escalade » par les chemins de traverse mais personne n’a pu voir les jets de lave qui parfois giclent par la gueule grand ouverte du sommet.

Par contre le tour le l’île à minuit moteur éteint sur la mer plate éclairée par la seule lune, dans un calme sidéral fut un vrai bonheur.

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Le retour à Messine après un passage (obligé !) par Scilla pour un repas à bord au pied de la forteresse.

Une semaine dense et très sympathique avec nos amis.

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Ci-dessous le trajet de la balade