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Tout doucement nous remontons vers Naples et les belles îles de sa baie où nous retrouverons 3 bateaux amis fin mai pour une semaine de balade.

Après la côte sud de la Sicile nous avons mis cap au nord depuis Syracuse, vers Catane, Taormina et Messine (Non, nous avons pas pêché de sardine… ni rien d’autre d’ailleurs durant le parcours !).

Le détroit de Messine : un fin goulet entre l’extrême Est de la Sicile et le bout de « la botte », où le courant atteint facilement 3 à 4 nœuds (+/- 6 à 7 km/h) ce qui freine bien le bateau s’il est contraire et où le vent frais descendant les montagnes qui enserrent les deux côtes agite la mer dans tous les sens…

Sous un ciel chargé, le bout du détroit entre Sicile (à G.) et Italie

Des pêcheurs en barque s’y risquent pourtant habillés de gilets fluo car le poisson abonde parait-il (l’espadon est d’ailleurs une des spécialités du détroit…) malgré l’intense trafic des ferries, vraquiers et autres gros bateaux aux allures rapides qui arrivent de tous côtés, provoquant force remous, y compris dans l’unique marina de la ville. A surveiller de près.

En continuant vers la côte italienne la mer était en vrac et nous a secoués tout au long des 45MN vers Tropea en Calabre où nous avons finalement passé une nuit tranquille dans un port digne de ce nom.

Un joli village touristique haut perché sur les falaises…

En Italie les ports sont inégaux et souvent très chers pour des services moyens : être au mouillage serait un immense avantage si les côtes le permettaient mais trop souvent la houle ou les cailloux sont dissuasifs !

Mais lisez donc les articles relatant nos visites sur cette magnifique île de Sicile (ci-dessous).