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« Je voudrais tant voir Syracuse… » chantait le cher Henri Salvador
Une ville superbe qui présente plusieurs ambiances : la presqu’île d’Ortigia est la ville chic, baroque et animée ; dans la ville moderne on trouve aussi les ruines antiques. Mélange des genres.
La cité s’enorgueillit de son immense théâtre grec qui s’ouvre vers la mer, où il y a 2500 ans Eschyle lui-même fit jouer ses pièces et qui encore fonctionnel de nos jours. D’une blancheur éblouissante il a 138 m de diamètre et ses gradins (la cavea) sont creusés à même la roche.
A voir aussi l’impressionnant amphithéâtre où s’affrontaient les gladiateurs entre eux ou contre les bêtes sauvages, y compris dans le bassin rempli d’eau du centre…
Dans les calcaire de la falaise on a percé maintes grottes (les latomies) dont la fameuse « oreille de Dyonisos », qui servit de prison, dont l’acoustique est réputée.
Il faudrait aussi parler des catacombes de San Giovanni avec leurs 10000 tombes, véritable ville souterraine avec ses rues au carré…
Puis on rejoint la presqu’île d’Ortigia, un peu comparable à St Malo intra-muros ou à la ville close de Concarneau : d’imposants remparts enserrent la ville reliée par 2 ponts au « continent » Sicile.
Les vieilles maisons se pressent les unes contre les autres à flanc de falaise.
Le magnifique duomo et sa place pavée sont l’attraction principale.
La blanche cathédrale est en effet bâtie sur les restes d’un temple grec dont ont voit les pilastres dans l’église même. Elle abrite les reliques de la très vénérée sainte Lucie, patronne de la ville.
Nous avons beaucoup aimé cette escale d’autant que nous y avons retrouvé des amis. Et puis nous étions au mouillage dans la baie devant Ortigia, inoubliable au soleil couchant.
Tant à dire : allez voir par vous-mêmes !