On a quitté le canal lundi matin 13 juin et parcouru comme des flèches les 24 milles nous séparant d’Oban, poussés par le courant autant que par le vent ! Des pointes à 9 noeuds, trop vite pour pêcher à la traîne…
Beau temps et belle mer. A 12h on pique-niquait dehors sur le pont au soleil même s’il faisait frais et à 14h on s’amarrait à Oban.
Oban se dit la capitale des fruits des mer et le fait est qu’on en trouve de fameux notamment sur le port, cuisinés en plein air et mangés sur des tables en bois sans chichis.
Langoustines, St Jacques, moules, crabes, crevettes ou saumon : de quoi se lécher les babines !
Mais à un jet de pierre, sur l’ile de Kerrera, en traversant la baie, il y a une petite marina où nous avons eu la chance d’acheter à des pêcheurs des St Jacques tout juste sorties de l’eau…
Un pur régal !
La visite de la ville aurait dû commencer par la distillerie mais faute de réservation préalable ce ne fut pas possible. Ceci dit le whisky dans son ensemble est plus cher en Écosse qu’en France !
Il y a également sur les collines une sorte de « Colisée » construit par un mécène fin XIX pour donner du travail aux chômeurs : le seul intérêt de cet ouvrage est le point de vue sur la ville.
Oban est un port de pêche et de commerce très actif. De nombreux ferries desservent les îles alentour.
Belle balade le long de la baie et quelques boutiques sympas…
Le mini port de plaisance est mal protégé, plutôt cher et ne vous garde pas plus de 3 nuits mais il est tout près du centre. On ne peut pas tout avoir !
On est cependant bien mieux en face à la petite marina de Kerrera à 1km à peine, d’autant plus qu’on y trouve une laverie, ce qui est rare ici.
On quitte Oban aujourd’hui pour visiter plus a l’ouest l’ile de Mull puis on reviendra en principe en fin de semaine pour le festival de « shanties », les chants de marins.
Les photos n’ont pas été prises le même jour, ça ne vous aura pas échappé